Adecco : Difficile pour les femmes de gravir les échelons

Difficulté pour les travailleuses des entreprises à gravir les échelons , montrent des études récentes sur leur rôle dans le marché du travail moderne , selon le groupe Adecco.

Comme on l'a noté, le degré de satisfaction des femmes à l'égard du rôle et des responsabilités qu'elles assument au travail a fait l'objet de recherches à plusieurs reprises au cours des dernières années.

Des études récentes montrent que les femmes qui travaillent dans des organisations et des entreprises qu'elles aiment (à distance ou en personne) sont 20 % plus heureuses, se sentent 20 % plus confiantes que leur avancement est traité sur un pied d'égalité et sont 23 % plus susceptibles de rester dans leur entreprise. emplois.

Par exemple, de l'enquête 2022 « Women in the labour market » de McKinsey & Company en collaboration avec l'organisation Lean In, des conclusions intéressantes ressortent sur le rôle des femmes sur le marché du travail moderne. L'une des principales conclusions de l'étude est que pour 100 hommes promus au poste de manager, 87 femmes obtiennent une promotion correspondante.

Dans le même temps, le pourcentage d'employés masculins augmente à mesure que le niveau d'expérience augmente (52 % dans les postes juniors et 74 %, bien plus de la moitié, pour les postes de niveau PDG). Ainsi, le nombre de femmes salariées diminue à mesure que le niveau d'expérience et les postes à responsabilité augmentent (48 % pour les postes juniors et 26 % pour les postes de direction générale). On observe donc une difficulté pour les ouvrières à gravir la hiérarchie dans les entreprises où elles sont employées contrairement aux hommes qui y parviennent plus facilement.

Dans le même temps, la grande majorité des femmes assument la part du lion des tâches ménagères en plus des obligations professionnelles, contrairement aux hommes qui, en vieillissant, voient leur participation aux tâches ménagères diminuer. La même enquête a montré que la contribution des hommes aux tâches ménagères diminue de 30 % à 13 % au fil du temps, tandis que pour les femmes, la baisse est beaucoup plus faible, de 58 % à 52 %.

Les préjugés

Dans le même contexte, les préjugés auxquels sont confrontées les femmes (sans distinction de nationalité, d'orientation sexuelle ou d'âge) au travail ont également fait l'objet d'études. Selon un récent sondage, 26 % des femmes (et 38 % des femmes noires) ont été confondues avec des cadres subalternes sur leur lieu de travail, tandis que 39 % des femmes et 55 % des femmes noires ont déclaré avoir vu leur statut professionnel remis en question à de nombreuses reprises. les mettre en crise. Les pourcentages correspondants pour les hommes sont de 13 % et 28 %.

Le travail flexible a apporté de nombreux avantages aux travailleuses, car il s'avère que la plupart préfèrent le travail hybride ou à distance lorsqu'elles ont le choix, et sont plus susceptibles de conserver leur emploi si elles travaillent dans un modèle hybride. Ces résultats confirment les conclusions de l'étude Global Workforce of the Future d'Adecco Group qui a montré que la flexibilité est l'un des facteurs les plus importants contribuant à la rétention des employés.

Selon les données recueillies par les responsables RH, les managers devraient accorder 60 % plus d'importance au développement professionnel, 78 % plus d'importance au bien-être des employés et 80 % plus d'efforts pour promouvoir l'inclusion au travail. Néanmoins, les travailleurs eux-mêmes déclarent que davantage d'efforts sont nécessaires pour atteindre ces objectifs. Plus précisément, seuls 43 % des employés affirment que leur superviseur s'occupe de leur développement professionnel, 50 % déclarent que leur superviseur reconnaît leur travail tandis que seulement 60 % déclarent que leur supérieur leur fournit des commentaires utiles. En même temps,

Dans ce contexte, les travailleuses, qui se concentrent traditionnellement principalement sur les "soft skills" (compétences non techniques), devraient mettre davantage l'accent sur le développement de leurs compétences commerciales et financières et sur la manière dont elles aident l'entreprise à atteindre ses objectifs.

Les problèmes et la discrimination

De nombreuses études décrivant le monde de l'emploi mettent en évidence les problèmes et les discriminations auxquelles les femmes sont confrontées sur le marché du travail et les obstacles majeurs à leur évolution de carrière par rapport aux hommes. Dans le même temps, ils soulignent que la charge de travail excessive, la négligence du bien-être et le manque de développement professionnel sont les principaux facteurs qui poussent les gens à quitter leur emploi, et en particulier les travailleuses. Atténuer le problème du traitement discriminatoire des femmes au travail présuppose le traitement simultané de ces discriminations également dans la société.

En conclusion, pour combler l'écart entre les hommes et les femmes dans l'emploi, les conditions des travailleuses devront changer, notamment en termes de possibilités d'avancement vers des échelles salariales plus élevées et d'accès à des postes de responsabilité.